4 mai 2011

Tabula Razzia

Essayons de traduire nos Manifestations : pas de palpable pas d'abscons juste de l'absurde


http://tabularazzia.blogspot.com/

28 janv. 2011

"Wille zu Macht"

puisque tout est une question de trou noir
et d'êtres de lumière
de dosage infinitésimal
et de croissances exponentielles
:
se savoir planté là
à un carrefour
une articulation
aux pieds des tours
savoir que l'on n'est pas là que pour manger
mais aussi pour se nourrir
d'une mystique survitaminée
à la vitamine D

30 sept. 2010

recto verso

recto blanc
verso noir
plier la feuille en deux
à toute allure
pour ne voir qu'une lueur
comme une enluminure
d'une seule couleur

28 sept. 2010

casse-pipe

armée de petits soldats
sans queue ni tête
qui finit toujours sur mes draps
ou dans un kleenex.
l'adversaire, lui, répand ses colonnes drues
sur un champ de bataille accueillant ;
il attend le bon moment et, tel un traître
qui attaque par derrière,
il envoie son armée de petits soldats
au casse-pipe,
me prendre à revers...

démineur

j'attends le bon moment pour faire "clic",
leur exploser à la gueule !!

27 sept. 2010

positif

ni homo ni hétéro
ni blanc ni noir
ni méchant ni gentil
ni manichéen ni bouddhiste
ni doux ni brute

entier

20 sept. 2010

pavés numériques

extraordinaire ordinateur
androgyne anabolisé


jetons des pavés numériques sur les flics

12 sept. 2010

l'homme d'ailleurs m'attend

juste quelques draps mouillés
de sueurs sucrées
ont suffit pour unir ta peau
à la mienne
pour unir deux moins-que-rien
innocents
et en faire des étrangers
insolents
aux yeux des amis d'antan
et de tout un chacun
qui les regardent en vociférant
des insultes dépareillées
parce qu'ils sont différents

10 sept. 2010

knife light

to be or not to be
popular
to be or not to be
slave
ask yourself
look deep inside yourself

I wanna be drunk
to dig in my pain
dig in my sorrow
to seek some new dawns
hide in my dreams
-maybe my screams
on the pillow-
made of this death


9 sept. 2010

quand tu me dardes de tes yeux sombres
miroir de l'âme en abîme

8 sept. 2010

Insolence

entièrement
à ta merci
dans ce corps à corps
prédateur
je m'anime
de tremblements
de pleurs
de larmes de douleur
quand tout ton être est agrippé au mien
par un seul point
cardinal

entre tes mains
en équilibre au bout de toi
tu détiens ce pouvoir absolu
sur moi
de libérer des flots sauvages
décharge d'adrénaline
qui font battre mes tempes à tout rompre
d'un plaisir inconnu
une extase insolente

sous tes gestes délicats et redoutables
mes fibres s'abandonnent
à quelques soubresauts incontrôlables
où tous nos cris résonnent
dans l'harmonie de nos sens
puissance dévastatrice
qui se fiche des caprices
des excès de l'enfance


6 sept. 2010

deep in my throat

I bite my tongue until my blood flows deep in my throat
wishing that my screams could fly to your heart
but I don't want to cry
I don't want to cry
I won't cry
wanna live with you day by day
night after night

I fall asleep twisting myself alone in my bed
hoping
to dream of you
to dream of you

I need your arms crushing me
sharing our souls in a climax
but some dark nightmares awake me
leaving me alone in my so cold sheets


and when I finally wake up 
you are here
next to me
so hot and so gentle
so proud and so vulnerable
so human
my man



Caramel

Invincible et vulnérable
Quand je suis dans tes bras
Je m'abandonne à ton croc
Me déchirant le dos
D'un spasme radical

J'ai mis 2 sucres dans mon café 
et ça m'a rappelé le goût de ta peau
caramel au beurre salé
je me suis regardé nu devant la glace
et il manquait ta couleur enlaçant la mienne
tes doigts agrippant ma gorge
tes reins culbutant les miens
une semaine interminable
et pourtant rien qu'une semaine
pour nous retrouver dans un hôtel 
voir s'il y a du monde au 7eme ciel

1 sept. 2010

lignes de codes

histoire résumée sur du papier millimétré
mon cerveau se scinde en deux idées reçues
ma main droite vous salue
tandis que la gauche ne vous tend qu'un seul doigt
odalisque fièrement dressée
face à son maître millénaire
innocente gamine à la peau sombre et satinée
à l'œil furieux la langue délétère
qui vous branle d'une main
vous égorge de l'autre
vous aime jusqu'au matin
et crache son foutre frelaté
sur des fesses comme les vôtres

28 août 2010

Ombilic

je fantasme parfois cette fibre optique

- "ombilic des limbes" -

nous rendant dépendant l'un de l'autre

reptiles cannibales

je te regarde et je vois

ce petit caillou de crack

qui laisse mes larmes sans voix

comme une putain amoureuse de son mac

déçue par bien des Hommes

déçue par bien des mecs

réel symbolique imaginaire

noeud borroméen qui nous lie

dos-à-dos par les poignets sous la pluie

de nos rêves suicidaires

25 août 2010

Trop plein

Tandis que tu m'offrais tes larmes
Je pleurais mon bonheur amer

3 août 2010

Mycélium

interrogatoire intransigeant translucide sentiment insolent seulement obscurci surprenant cil-à-cil s'essayant aux rythmes chaloupés cessation d'activité nerveuse adoucir le feu de l'après rasage caresser son petit pli son petit trait qui fendille sa force sa virilité viser au milieu tapoter pour attendrir la chair faire glisser le bout de ses doigts sur la porte de derrière bleu de travail graisseux ou pantalon noir sous une chemise blanche rigide réverbère qui éclaire une nuit solitaire au plaisir encapuchonné gangue nutritive sève vaporeuse sens dessus dessous gènes sans gène irrépressible pulsation métronomique alignement langoureux surimpression sulfureuse soudure acidulée
je te sens grimper en moi
mycélium épais surimpression sulfureuse
ébloui abruti attendant qu'il se passe quelque chose
que la chute s'enclenche

2 août 2010

plume de Pan

excavation céphalique
qui picote jusqu'au bulbe rachidien
chic type rachitique
aux longues jambes blondes
long phallus dionysiaque
membre de marbre des anciens
interstices comblés
d'insectes éparpillés
jusque dans les plis
des revers de la vie
III actes écrits
d'une plume de Pan
à l'encre sympathique

21 juil. 2010

Jalousie

Les fantômes sont jaloux,
...

Trouble

Les époques dont nous avons des images paraissent bien plus irréelles que les autres.

20 juil. 2010

Merci

Merci

de m'avoir donné un peu de toi,
à travers tes coups de reins,
à travers tes coups de langue
(française)
à travers tes coups de mains,
à travers tes coups de blues.

Merci

de m'avoir pris dans tes bras
et montré,
à moi qui n'y croyais plus,
qu'il m'est encore possible
d'aimer et d'être aimé.

Merci

de m'avoir fait mal;
la douleur étant un signe
que l'on est encore en vie,
dixit les croque-morts.

Merci

de m'avoir permis
d'écrire quelques uns
de mes plus beaux vers.

Merci

de m'avoir fait goûter
à tes 20 ans.

Merci

pour l'éternité.

Merci.