5 oct. 2010
30 sept. 2010
recto verso
verso noir
plier la feuille en deux
à toute allure
pour ne voir qu'une lueur
comme une enluminure
d'une seule couleur
28 sept. 2010
casse-pipe
sans queue ni tête
qui finit toujours sur mes draps
ou dans un kleenex.
l'adversaire, lui, répand ses colonnes drues
sur un champ de bataille accueillant ;
il attend le bon moment et, tel un traître
qui attaque par derrière,
il envoie son armée de petits soldats
au casse-pipe,
me prendre à revers...
27 sept. 2010
positif
ni blanc ni noir
ni méchant ni gentil
ni manichéen ni bouddhiste
ni doux ni brute
entier
24 sept. 2010
20 sept. 2010
pavés numériques
androgyne anabolisé
jetons des pavés numériques sur les flics
12 sept. 2010
l'homme d'ailleurs m'attend
de sueurs sucrées
ont suffit pour unir ta peau
à la mienne
pour unir deux moins-que-rien
innocents
et en faire des étrangers
insolents
aux yeux des amis d'antan
et de tout un chacun
qui les regardent en vociférant
des insultes dépareillées
parce qu'ils sont différents
10 sept. 2010
knife light
8 sept. 2010
Insolence
à ta merci
dans ce corps à corps
prédateur
je m'anime
de tremblements
de pleurs
de larmes de douleur
quand tout ton être est agrippé au mien
par un seul point
cardinal
entre tes mains
en équilibre au bout de toi
tu détiens ce pouvoir absolu
sur moi
de libérer des flots sauvages
décharge d'adrénaline
qui font battre mes tempes à tout rompre
d'un plaisir inconnu
une extase insolente
sous tes gestes délicats et redoutables
mes fibres s'abandonnent
à quelques soubresauts incontrôlables
où tous nos cris résonnent
dans l'harmonie de nos sens
puissance dévastatrice
qui se fiche des caprices
des excès de l'enfance
6 sept. 2010
deep in my throat
Caramel
Quand je suis dans tes bras
Je m'abandonne à ton croc
Me déchirant le dos
D'un spasme radical
J'ai mis 2 sucres dans mon café
et ça m'a rappelé le goût de ta peau
caramel au beurre salé
je me suis regardé nu devant la glace
et il manquait ta couleur enlaçant la mienne
tes doigts agrippant ma gorge
tes reins culbutant les miens
une semaine interminable
et pourtant rien qu'une semaine
pour nous retrouver dans un hôtel
voir s'il y a du monde au 7eme ciel
1 sept. 2010
lignes de codes
28 août 2010
Ombilic
je fantasme parfois cette fibre optique
- "ombilic des limbes" -
nous rendant dépendant l'un de l'autre
reptiles cannibales
je te regarde et je vois
ce petit caillou de crack
qui laisse mes larmes sans voix
comme une putain amoureuse de son mac
déçue par bien des Hommes
déçue par bien des mecs
réel symbolique imaginaire
noeud borroméen qui nous lie
dos-à-dos par les poignets sous la pluie
de nos rêves suicidaires
25 août 2010
3 août 2010
Mycélium
mycélium épais surimpression sulfureuse
ébloui abruti attendant qu'il se passe quelque chose
que la chute s'enclenche
2 août 2010
plume de Pan
21 juil. 2010
20 juil. 2010
Merci
Merci
de m'avoir donné un peu de toi,
à travers tes coups de reins,
à travers tes coups de langue
(française)
à travers tes coups de mains,
à travers tes coups de blues.
Merci
de m'avoir pris dans tes bras
et montré,
à moi qui n'y croyais plus,
qu'il m'est encore possible
d'aimer et d'être aimé.
Merci
de m'avoir fait mal;
la douleur étant un signe
que l'on est encore en vie,
dixit les croque-morts.
Merci
de m'avoir permis
d'écrire quelques uns
de mes plus beaux vers.
Merci
de m'avoir fait goûter
à tes 20 ans.
Merci
pour l'éternité.
Merci.
8 juil. 2010
lame de fond
7 juil. 2010
oxymore
peinturlure
5 juil. 2010
licorne
28 juin 2010
dézippé
27 juin 2010
Finalement
Le lion sera peut-être
Mon ami
Plutôt que mon ennemi
Lui va te dévorer
Et moi te digérer
Triste solution finale
25 juin 2010
Contre ma poitrine
Je serrais alors mes rêves contre ma poitrine
Je te serrais dans mes bras sans fin
Pensant que l'on mourrait main dans la main
Je me trompais sur toute la ligne
24 juin 2010
Poèmes effaçables
Je m'enfile des cartouches d'encre bleues dans le cul
Pour vomir des poèmes effaçables
capharnaüm
plein. vide. lent.
23 juin 2010
Chute libre
Au-dessus du précipice
Je te retiens par les mains
Moites
Yeux dans les yeux
Le regard fixe
Et tu glisses
Et tu glisses
Et même
C’est toi qui lâches mes mains
Moites
Ne voulant pas m’entraîner avec toi
Dans ta chute – libre –
21 juin 2010
Contretemps
Te jeter dans la gueule du lion
Je reviendrai vers toi
Marchant à contre-jour
Je prendrai mon mâle en patience
Je compterai les jours
Où mon corps te réclame
Et clame son innocence
Pas de promesses pas de mensonges
Pas besoin d’être à toi
Ou que tu m’appartiennes
Pour s’enfiler dans un lit
Et se lire des histoires
A dormir debout
Mais je sais que nos hormones
Ont besoin de se parler
Nos neurones se connecter
Et si vraiment il est trop tard
Alors je partirais
Te tournant le dos
A contrecœur
20 juin 2010
Au supermarché
()
18 juin 2010
" l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée"
17 juin 2010
Intouchable
Tout petit
Tout petit petit petit
Encore plus petit
Jusqu’à m’oublier
Disparaître de ta vie
Sans laisser de trace
Je me ferais intouchable
Coquille ardente
Impalpable
Déca[D]ante
Divine comédie
Doute méthodique
Je rêve de son corps fin et frêle,
Fragile comme un enfant qui doute.
De ses mains appliquées et douces,
Qui partent en fumée.
De ses cheveux longs et noirs
Qui se tortillent sur sa nuque.
De ses yeux. De ses yeux. De ses yeux.
Mais ils ne se tournent plus vers moi,
Ses regards...
Et voilà que le rêve se transforme en cauchemar!
Tacheter
m'entacher
me tacheter
va me manquer...
dans ce lit trop grand pour moi tout seul
où même en me retournant
je ne pourrais me coller
ni à tes fesses
ni à tes dents
mais nos rêves
nous porteront peut être
l'un vers l'autre
l'un vers...
le centre de l'uni-vers
Trou noir
Où lorsqu'on parvient à se relâcher totalement,
10 juin 2010
passager clandestin
Dilettante
8 juin 2010
Mandat
Même chez moi je ne me sens plus en sécurité
Car je sais qu'il suffit d'un mandat pour venir me violer
6 juin 2010
Déroulé
24 mai 2010
Encre sympathique
où les lignes s'effacent
à mesure qu'on les écrit
des pages blanches qui jaunissent
avant même d'être lues
quand mon humeur ternit
et comme un papier d'Arménie
qui volute vaguement
mon esprit s'évade
et part en fumée
parfumée
imperceptiblement
7 mai 2010
half bed / half head
5 mai 2010
Le parfum
2 mai 2010
Vive la fête
29 avr. 2010
Cracher notre venin
de vendredi
un sourire aux lèvres
une impatience
une envie
j'attends la pluie
de vendredi
comme de l'essence sur mes rêves
des flammes en trêve
tourner en rond
dans tous les sens
jusqu'à ce que tu viennes
prendre la relève
que tu m'en [vie]
dans tous les sens
par tous les pores
que je te prenne
que je te lise
et t'évapore
Chat/Souris vice versa
27 avr. 2010
Incohérence
25 avr. 2010
La recette
Le grand écart du cafard
21 avr. 2010
Mâle effervescent
Etre ton mâle
Effervescent
Pour prendre ton mal
Lui tordre le cou
Le jeter dans un trou
Que je reboucherai
En grattant la terre
De mes mains de mes serres
Pour t'apporter
Un peu de calme
Avant la tempête
De nos corps en flamme
Comme des allumettes
Super heroes crash
Rivé dans son fauteuil
Et pleurant sur le deuil
De ses jambes qui n'arrivent
Plus à le porter
J'ai décidé
De décéder
Achever l'anti-héros
Hospitalisé
Et branché
A plein de tuyaux
11 avr. 2010
Amidonner
10 avr. 2010
La cavale
7 avr. 2010
Blue kiss
Lumière bleue de bon matin
c'est toi que je veux,
quand il pleut
quand je n'ai plus d'yeux
c'est toi que je veux.
[ c'est toi que je voulais ]
[ depuis ces trois années ]
[ c'est toi que je veux ]
[ c'est toi que je veux ]
[ près à me faire voleur ]
[ pour te voler ]
jusqu'à tes bras
il n'y a qu'un pas
les doigts qui glissent sur ta peau lisse
dix rois qui attendent de rentrer dans l'antre
il n'y qu'un pas
pour être là
[ Il n'y a qu'un pas ]
[ De géant ]
[ Pour ne plus être las ]
[ Il n'y a qu'un pas ]
[ Maintenant ]
[ Pour être là ]
c'est toi que je veux ; là
pour marcher à l'autre bout de la ville
et revenir sans attendre que la nuit se rende.
pour serrer ton corps et mélanger nos ombres
quand le jour commence à se tendre ; au bord.
là ; c'est toi que je veux
[ J'en veux toujours plus ]
[ J'en veux toujours plus ]
[ De tes lèvres à tes doigts ]
[ De tes rêves à tes joies ]
[ Sans sucre ajouté ]
[ Qu'un peu de chocolat ]
[ Suceauté ]
[ Quelques carrés découpés ]
[ Un pour toi ]
[ Un pour moi ]
Et tomber
Et tomber
De tes cheveux à mon ventre
De ma colonne à tes épaules
Et tomber
Vertical - vertébrale
Horizontal - horizon pâle
Avril faiblit
Chute
Tombe
Tombe
À mes yeux
Amoureux
[ Et tomber ]
[ Pour mieux se relever ]
[ Et tomber ]
[ Pour mieux se révéler ]
[ Au jour où nous pourrons marcher ]
[ Sans être vérolés ]
[ Par la peur et par l'attente ]
[ On s'impatiente sans pudeur ]
On suinte pas sciant (le) sang plus d'heure
J'aimerais être ton héros
Que je puisse me passer en toi
Que tu ne puisses te passer de moi
[ J'aimerais être ton héraut ]
[ Qui t'apporterait chaque jour ]
[ De bonnes nouvelles... ]
[ Hélas je ne suis qu'un pauvre oiseau ]
[ A qui il manque une aile. ]
[ Me prêteras-tu la tienne, ]
[ Mon amour? ]
La mienne est la tienne
Si tu tombes en plein vol
Je serai pour toi près du sol
Mon amour
( Essayer de faire une petite sieste pour que le temps passe plus vite... que le temps passe élastique... )
Je te sens près de moi
Au creux de mes bras
Sans que tu sois là
Comme si tu étais à moi
Je tombe dans un songe
Et songe à toi
Comme si tu étais à moi
[ ...mais je suis à toi ]
[ ce n'est pas un songe... ]
Mon sourire s'éternise,
Mon Amour
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RE-peau en attendant la lumière bleue
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