21 juin 2010

Contretemps

Avant que tu partes
Te jeter dans la gueule du lion
Je reviendrai vers toi
Marchant à contre-jour
Je prendrai mon mâle en patience
Je compterai les jours
Où mon corps te réclame
Et clame son innocence
Pas de promesses pas de mensonges
Pas besoin d’être à toi
Ou que tu m’appartiennes
Pour s’enfiler dans un lit
Et se lire des histoires
A dormir debout

Mais je sais que nos hormones
Ont besoin de se parler
Nos neurones se connecter
Et si vraiment il est trop tard
Alors je partirais
Te tournant le dos
A contrecœur

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